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Où que tu sois,
toi,
l'unique et l'ultime !
Tu sauras te reconnaitre.
Je t'imagine au piano,
bucolique, un brin fatigué à m'attendre;
un verre osé de glaçons, pour parer ta solitude
tu joues,
tu penses à moi,
je suis cette énigme que tu ne fais que pressentir,
seul avec ton piano,
ton coeur un peu jazz au bout des doigts,
il glisse sur le clavier,
c'est ton hymne,
ton appel,
jusqu'à moi,
je te ressens vibrer, vivre l'instant,
tu me rejoins à rideaux tirés,
alors, tu effleures la touche noire de mes nuits froides,
perdues au fil du temps,
tes soupirs allongés en caresses blanches,
tu rêves nos quatre mains,
nos doigts, jouant à l'unisson, dans cette fougue pas encore tout à fait majeure...
Je supplie « donnez moi un piano ! Que je transe, sur le même t'aime »
Envoutée par ton rythme,
je serai ta musique,
je saurai que ton âme, en bémol, me ravirai,
même si d'autres instruments ont su t'accompagner,
même si ils ont su te ravir dans n'importe quelles de tes symphonies !
Je te propose un chef d'oeuvre !
Mon air ne sera complet qu'à la composition de tes paroles
et peu m'importe les couplets tant que reviennent les refrains avec toi;
je jouerai sur tous les tons,
pourvu que cela soit la même partition,
je le sais, tu devines ma présence
tout comme j'entends la tienne !
Dans cette valse freinée de nos vies;
où es tu que je ne suis pas ?
Comment puis je écrire la fin ?
Sans avoir swingué ensemble ne serait ce qu'une seule fois ?
Ce rythme auprès de toi,
je l'aimerai pianissimo,
je l'aimerai forte,
et ainsi sur chaque note de notre portée.
Toi, mon musicien que je ne connais pas,
tu me fais danser le cœur
tu me fais tenir à ma vie pour te rencontrer.
Est ce le bon tempo ?
Qu'il soit de 3 ou 4 temps,
je ne compterai plus les heures,
Je ne raconterai aucun silence, qu'ils soient graves ou bien aigües,
Je te veux même en demi temps,
pour que les soupirs soient nos clefs,
nos plus belles improvisations,
nous serons nos échappées belles à deux mains,
Joues,
n'arrête pas de jouer,
je t'attends,
c'est ainsi que je te trouverai
puisque je t'entends.
Et dans nos airs enchantés, qui feront l'été dans nos soirs,
naitront les douces cigales qui nous manquaient pour nous accompagner.
Tu vois, je te connais...déjà.
Je ressens ton cœur en train de composer pour nous
et nous trouver ce prélude à venir.
Joues,
Surtout n'arrêtes pas de jouer....